Créer son Site

1. Le Support Papier
2. La Spécificité de l'Internet
   
   • La Navigation Hypertextuelle
   • La Trame Visuelle
   • Le Particularité des Browsers
3. La Production

La création d’un site Web pourrait être assimilée, jusqu’un certain point, à la création d’une catalogue traditionnelle sur support papier:

1. L’information à communiquer et l’approche communicative doit être définie
   
2. L’information à communiquer cette doit être assemblée, triée, et vérifiée
   
3. Une séquence linéaire de présentation doit être définie
   
4. Une trame visuel de présentation doit être générée
   
5. Le matériel brut pourrait être envoyer à l’atelier de production...

A partir de ce moment la dynamique spécifique de la ’production Internet’ se fait ressentir.

Rappel de la Dynamique Support Papier

• La maquettiste/compositeur du document maîtrise et contrôle l’aspect final de sa création. L’imprimerie maîtrisent l’aspect physique du produit fini.
  
• Un document papier est conçu sérialement. Ses pages sont numérotées (1,2,3...n), ce qui mène le lecteur à suivre un chemin de découvert linéaire qui est une expression de l’intention de son créateur.
  
• Le document fini a une existence physique. Pour remplir son destin, il doit être délivrer physiquement entre les mains du lecteur.
  
• Cette existence physique pose un contraint statique. Une fois le document imprimé, l’ajout d’information supplémentaire, sa mise à jour, ou tout simplement la correction des erreurs, entrain une redémarrage de la procédure de la production et les coûts qui s’y sont associés.

La Spécificité de l’Internet

La Navigation Hypertextuelle

Cette possibilité de navigation ’anarchique’ à la guise de l’utilisateur (on préfère l’image du mineur d’information qui fait une exploration par filon) qui est tout à fait courant aujourd’hui sur le World-Wide Web, peut aller de la consultation de vos documents dans la ’désordre’ (on va de la première page à la page 18, puis on revient sur la page 4...) jusqu’à une navigation globale et richissime (on va de votre première page à la page 18, puis on passe à un document sur en serveur en Italie qui nous pointe vers un autre document en Japon, et ainsi de suite jusqu’à ce que le lecteur revient sur votre page 18...).

La navigation hypertextuelle exige une capacité pour la conception non­linéaire de la part des auteurs.

La Trame Visuelle

L’auteur du document sur support papier contrôle son environnement et est en mesure de livrer un produit fini au lecteur. Les polices utilisées, l’emplacement de l’élément sur la page, l’incorporation de multiples images ou fonds des pages, etc., ne connaissent pas de limites.

L’auteur Web ne peut pas dire ou faire autant pour plusieurs raisons:

Le logiciel ’browser’ qui réside sur l’ordinateur distant qui consulte vos documents est configurable par son utilisateur. Ce lecteur distant et anonyme peut, donc, dicter

• la taille de la page à visualiser (fonction de sa taille écran, de ses goûts)
  
• les polices et la taille d’affichage de ces polices
  
• si les images sont affichées ou pas

En plus, des logiciels browsers différents visualisent des pages, et surtout des images, différemment.

Le ’poids’ de l’image utilisée est jamais neutre.
L’image qui part à l’imprimerie peut avoir la taille (mesurée en kilo- ou mega-octets) nécessaire pour sa reproduction fidèle sur la page. L’image transmis sur l’Internet, par contre, est contraint par la taille des ’tuyaux’ de communication qui relient l’ordinateur ’client’ au serveur distant qui distribue l’image. A l’heure actuelle, ces tuyaux restent petits, ce qui limite l’exploitation efficace et conviviale de la puissance multimédia de l’Internet. On attendra quelque temps encore l’arrivée des véritable ’autoroutes de l’information’.
A titre d’exemple, une image numérisée utilisée dans une catalogue papier, qui mesure 5 cm par 10 cm, conçue en 16,7 millions de couleurs avec une résolution de 300 ppp, pèserait un peu près 18 mega­octets. Dans le monde du PAO classique, c’est un cas tout à fait courant.
Sur le Net, une telle image prendra plusieurs heures à arriver sur l’écran d’un utilisateur connecté en ’dial-up’ à 14.4 kbs ou même 28.8. Donc, une discipline vis-à-vis de l’image s’impose, et certains standards de la transmission d’image, spécifique au Web, ont été crées. A savoir:

• Le vaste majorité de browsers ne sont capable d’interpréter les images qu’en format compressé GIF ou JPEG.
  
• Les moniteurs sur lesquelles les documents Web vont être visualiser sont capable d’afficher une résolution allant de 70 à 80 pixels par pouce.
  
• La ’cartographie couleur’ du vaste majorité de browsers limite l’affichage à 216 couleurs différentes par page. Si plusieurs images cohabitent la même page, et chacune utilise une pleine palette de 216 couleurs, mais chaque image utilise une palette différente, le browser va modifier l’éventail couleur de chaque image pour qu’il ne paraisse sur la page qu’une totale de 216 couleurs!
  
• Le plupart de browsers ’stockent’ les images reçues, dès leur réception, dans une cache. Si la même image est utilisée plusieurs fois sur une page, ou dans une groupe de pages, elle ne serait téléchargée qu’une seule fois, et le browser se charge de la deuxième au nième affichage.

On considère que la taille d’une page Web ne doit pas dépasser 30 kilo-octets. Sinon, son chargement risque d’être suffisamment longue que le personne qui visite votre page est reparti bien avant que la page soit arrivée chez lui.

Le Stade Production

• La réalisation des fichiers de destination où vont vivre vos pages.
  Si vous créez votre site sur un ordinateur qui est autre que l’ordinateur qui est serveur Web (le plus souvent le cas), vous devez créez d’office une arborescence de fichiers sur votre disque dur qui ressemble de façon identique l’arborescence de fichiers qui va être transmise au serveur. En faisant ainsi, vous pouvez testez vos links et vos images en local, avant de tout envoyer sur le serveur.

• La génération des pages à
  diffuser en codage HTML, soit en prenant des document existants qu’on 'presse’ dans un moulinet/convertisseur HTML, soit en les créeant d’office dans un éditeur spécifique.

• La création et la vérification des links hypertextuels de vos documents,
  qu’ils soient

  relatifs: qui pointent vers d’autres pages de votre site.
  
  ou

  absolus: qui pointent vers d’autres serveurs sur l’Internet

La réussite de cette opération dépend, en grande partie, sur une réalisation correcte de la construction des fichiers, comme expliqué dans une paragraphe précédente.